Les minorités – de genre et de sexualités, racialisées, précaires – sont structurellement invisibilisées dans les médias dominants, ou mal représentées. Parmi celles-ci, les travailleurs.ses du sexe sont particulièrement victimes de stéréotypes stigmatisants. Or, les représentations ont une place prépondérante dans la construction des imaginaires sociaux.
Pour cette raison, créer et promouvoir des narrations respectueuses des populations minorisées est capital pour lutter contre les discriminations.
De plus, les personnes exerçant le travail sexuel étant essentiellement des femmes cisgenres, des personnes transgenres, des personnes en parcours de migration, des LGBTQI+, lutter contre les préjugés et les violences à l’encontre des travailleurs.ses du sexe est lutter contre le sexisme, l’homophobie, la transphobie, le racisme et la xénophobie.